PITO - 1924/Février 2000
Nouveaux PITO
Gouache de Pito Port format raisin
Pito Gouache sur papier Ainhoa
Pito Fenetres de Fontarrabie gouache sur papier 75 x60 cm
Les 2 Magots - Paris gouache sur papier
St Tropez
Antilles
PITO dont le vrai nom est Alain DUCOT, est né en 1924 à La Réole, au Sud de Bordeaux dans une famille de restaurateurs d'église de père en fils . Il passe sa jeunesse dans cette région, qu'il quitte après son baccalauréat pour devenir capitaine de marinne, d'après la rumeur publique qu'il entretient, "aide-commissaire" selon d'autres, à la Compagnie des Chargeurs Réunis .
Il abandonne ce métier en 1949 pour s'occuper quasi exclusivement de sa peinture, après s'être fait débarquer, plus préoccupé par les passagères, le bar et la peinture que par les taches administratives qu'on veut lui confier. C'est le cas lorsqu'il est surpris par le capitaine du vaisseau en train de dessiner dans sa cabine, ayant confié à des enfants de passgers le soin de faire les comptes et les écritures qui lui étaient dévolues...
2 bâteaux - format raisin
Marine - gouache sur papier - 72 x 53 cm
Les parasols - Format raisins - Gouache
Paysage - Format raisin Gouache
Les marins - format raisin - 70 x 65 cm - gouache
Sur le port de St Jean de Luz, où il vit régulièrement entre deux séjours aux Antilles, aux USA (où il a décoré chaque pièce d'un hôtel en Floride) ou en Afrique, ses gouaches naïves et pétillantes font déjà le bonheur des amateurs d'art. Il "monte" ensuite des expositions à Biarritz, Bordeaux, puis Nice, Paris, Londres, Miami, New-York, Montréal et Bone en Allemagne où il réside en 1979.
Dans chaque ville visitée ce peintre prolixe laisse son empreinte picturale d'aquarelles et de gouaches, que l'on retrouve encore aujourd'hui dans de nombreux lieux de la vie luzienne.
S'il a habité de nombreuses villes, pour les luziens Pito est bien l'un des leurs, et restera à jamais un enfant du pays. Une filiation revendiquée par les autres cités où il a vécu.: Sète, Nice ou La Flotte...
A St Jean de Luz, il fait le "potéo" (apéro) place Louis XIV, débutant ses soirées au bar La Marine, les finissant à La Baleine, où il participe allégrement aux bagarres générales qui ne manquent pas en fin de soirées.
Plus tard, il vécu à Ainhoa, puis à La Flotte alors qu'il peignait sur l'Ile de Ré. Au début des années 90, il tient un atelier à Ghétary (face à La Poste au dessus du musée), reconaissable grâce au drapeau de pirate qui orne son balcon.
A Saint Jean de Luz, Pito vend uniquement ses peintures chez mon prédécesseur, désormais partis en retraite, la Maison d'encadrement Soultzener, sises 9 rue Garat, dont j'ai reprit l'activité en 2002 avant de déménager en 2007 à 50 mètres, rue St Jean où je suis aujourd'hui et pù je continue à exposer et vendre des oeuvres de Pito.
J'ACHETE DES PEINTURES DU PEINTRE PITO
A l'occasion de son décès Sud-Ouest rapporte ces anecdotes : (voir article intégral de Sud-Ouest)
" La ville de Bonn lui avait commandé l'illustration d'un beau catalogue mettant en valeur les trésors de la cité. Il avait accepté bien volontiers et l'ouvrage touchait à son terme lorsque survint un léger différend entre le peintre et les concepteurs de l'ouvrage. Ces derniers exigeaient que le Rhin soit représenté dans le livre. Pito refusait de peindre ce fleuve pour des raisons de lui seul connues. On arriva vite dans l'impasse. Nous voulons le Rhin, disaient les uns. Vous ne l'aurez pas, répliquait l'autre. Le temps pressant, il fallu trouver une issue, et Pito qui s'était engagé à effectuer le travail accepta finalement de peindre le Rhin. Ses commanditaires payèrent cette capitulation en rase campagne au prix fort : il y avait bien le Rhin en fin d'opuscule, avec même un bateau qui naviguait. En y regardant de plus près on pouvait voir flotter à sa poupe le drapeau basque ...".
Autre anecdote figurant dans cet article et s'étant déroulée dans l'atelier des frères Soultzener : " Une cliente se présenta un jour, tomba en arrêt devant une toile de Pito qui lui plut beaucoup. Or Pito était dans l'atelier ce jour là et il la renseigna aussitôt : c'est 2000 francs. Vraisemblablement peu habituée à l'endroit qui est aux antipodes du carreau du temple, la dame trouva opportun de dire "je vous en offre 1000 francs." D'accord, s'exclama Pito ... avant de déchirer la toile en deux et d'en offrir une partie à la cliente médusée, vous en avez pour 1000 francs."
Personnage iconoclaste, épicurien et fêtard, il est décédé en février 2000. Ses amis ont dispersé, suivant sa volonté, ses cendres à Ghétary.
N'hésitez pas à compléter cette biographie sommaire, nous serons heureux de récolter tout témoignages sur ce peintre. J'achète aussi toute oeuvre de ce peintre. Témoigner
Article du journal Sud-Ouest du 23 février 2000 suite au décès de Pito, en fin de page ci dessous.
Le violon rouge - Gouache sur papier 1973
Braque vu par Pito Huile sur carton
Bar le Pélican - Paris- Huile sur toile -
Lithographie
Lithographie port de la Rochelle
Article du journal Sud-Ouest du 23 février 2000 suite au décès de Pito.
Nota : il s'agit bien de 'Pito" et non "Pinto" comme indiqué par le quotidien Sud-Ouest, qui rectifiera par la suite cette bourde.